Vous trouverez ci-dessous l’intervention faite par la FSU à cette occasion.
Intervention de Claudine LEMASSON – FSU –
La FSU reconnaît les efforts fait par la Région pour le développement des langues régionales. La FSU considère que le vecteur essentiel de la promotion de l’enseignement du breton et du gallo doit être le service public d’éducation. Chacun sait le gros problème lié à la formation des maîtres et l’insuffisance du vivier de futurs enseignants. C’est pour cette raison que la FSU a approuvée la création de bourses d’études régionales aux étudiants qui se destinent au métier d’enseignement bilingue.
La grande difficulté c’est que l’Etat n’est pas animé de la même détermination et réduit les poses aux concours alors même que la réduction du nombre de locuteurs devrait inciter à une politique volontariste.
Le Conseil régional, comme l’Education nationale, insiste beaucoup sur la filière bilingue alors que, dans le même temps, l’enseignement optionnel s’écroule. Ce dernier pourrait, pourtant, permettre à des élèves qui n’ont pas pu rejoindre une filière bilingue de s’initier voire d’apprendre le breton.
Concernant la communication les 75 000 € pour la promotion de la filière bilingue nous laissent perplexe au regard des 600 000 € débloqués pour la Saint Yves. Concernant les transports, la FSU considère qu’une réflexion devrait être engagée pour favoriser les déplacements des élèves vers les établissements des « pôles bilingue ». Pour les productions issus de TES, la FSU souhaiterait qu’une concertation puisse être engagée afin de faire correspondre les outils pédagogiques au besoin des enseignements.
Enfin, sur la forme, quand on évoque les filières bilingues, il faudrait supprimer la référence à Div yezh et à Dihun car ce sont des associations de parents. On ne parle pas encore, concernant les écoles publiques, d’écoles FCPE ou PEEP….