La FSU qui souhaite une amélioration de la formation professionnelle et disciplinaire des enseignants et qui est favorable à la reconnaissance de leur qualification par un master a fortement contesté les modalités prévues par le gouvernement pour la réforme de la formation des enseignants ; elle a fait clairement connaître son exigence d’un report d’un an permettant une remise à plat de celle-ci.

Elle constate que le gouvernement a été contraint de prendre partiellement en compte la force de la mobilisation des personnels et des étudiants.

Elle acte des annonces en évolution sur l’année de stage, et sur l’assurance qu’il n’y aura pas de baisse du nombre de postes aux concours en 2010, mais l’affirmation du caractère provisoire des concours 2010 et la complexité du dispositif transitoire proposé, diffusent une impression de flou quant aux objectifs et rendent ce dispositif illisible pour les étudiants, ce qui est accentué par les délais excessivement courts..

Ces évolutions restent loin du compte, qu’il s’agisse notamment du calendrier et des ses conséquences sur l’articulation entre les masters et les concours (avec le risque que le provisoire devienne définitif), des formes précises de la pré professionnalisation et des stages de M1 et M2, du temps et des modalités de formation pendant l’année de stage, du pré-recrutement, d’un calendrier prévisionnel des volumes de postes au concours, du devenir des IUFM et de leur potentiel de formation.

La FSU précisera son analyse lors de son prochain CDFN en cohérence avec ses syndicats nationaux concernés, mais en l’état actuel elle confirme sa demande de report et de remise à plat du dispositif actuel et entend poursuivre son action pour une véritable amélioration de la formation tant professionnelle que disciplinaire des enseignants.

Sur ces questions comme sur celles des suppressions de postes et de l’avenir du système éducatif elle entend continuer à construire dans l’unité les mobilisations les plus larges et elle appelle les personnels à participer massivement à la journée de mobilisation du 19 mars.



PRESSE-FSU