Le président de la République a promis des « solutions » pour améliorer le pouvoir d’achat de la population qui connaît des fins de mois sont difficiles. En tant que premier employeur de France, l’État devrait donner l’exemple.
Mais alors que la Fonction publique compte 20% d’agent.es non titulaires souvent faiblement rémunéré.es, plus de 40% d’agent.es de catégorie C et plus de 75% dans la fonction publique territoriale avec des salaires de début de carrière proches du SMIC, aucune négociation ni discussion n’est, à ce jour, prévue dans la Fonction publique !
L’exaspération des collègues monte face à un pouvoir d’achat qui se dégrade et à l’absence de toutes perspectives de revalorisation salariale. Pour les collègues aux traitements les plus modestes la situation est intolérable. Ainsi dans l’académie, de nombreux AESH en CDI sont particulièrement en colère face à l’absence de revalorisation salariale ; une partie des collègues AED (surveillant.es) ou AESH se retrouvent privé.es de l’indemnité compensatrice de la CSG !
A tous les échelons, il est plus que temps de donner des réponses aux revendications salariales des personnels ! La FSU Bretagne qui porte toutes ces revendications appelle à une réaction forte dès janvier. Vivement la nouvelle année !