La crise sanitaire, l’état de délabrement de notre système de santé dont les hôpitaux publics, les immenses besoins de nos concitoyen·ne·s subissant précarité, chômage et pauvreté auraient bien besoin que l’engagement d’Emmanuel Macron à soutenir tout ce qui doit l’être « quoiqu’il en coûte » soit concrétisé.
Et bien non ! Le gouvernement entend même, avec cynisme, utiliser la crise qui paralyse une grande partie de la vie du pays pour aller plus loin dans sa stratégie ultra-libérale et transférer ses engagements, à travers la dette, à la Sécurité sociale.
Comme le Budget 2021 le Projet de loi de finances de la Sécurité sociale est marqué par la vaste opération du gouvernement à faire payer à la Sécu le transfert de sa dette qui nourrit les marchés financiers, à travers les 136 milliards d’euros de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES).
Dès 2021 , 17 milliards vont être remboursés par la CSG et la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) , c’est-à-dire par l’ensemble des travailleurs !
Face à l’acceptation cynique de la destruction du lien social pour les profits de quelques uns, nous portons tout au contraire la volonté d’une Sécurité sociale solidaire répondant aux besoins du 21ème siècle : c’est le sens de l’Appel « Pour que vive la Sécu ! » lancé à l’occasion des 75ans de la Sécurité Sociale à Saint Étienne.
Pour soutenir cet appel cliquez ici et signez la pétition !