Les étudiants et formateurs des ESPE sont mobilisés pour dénoncer les difficultés d’une réforme de la formation initiale qui n’a pas les moyens des ambitions affichées.
Le 4 février dernier, les représentants des ESPE du Mans, de Poitiers et de Bordeaux, ont manifesté devant l’école supérieure de l’éducation nationale (ESEN), lors de la rencontre des directeurs des ESPE. Une délégation a été reçue par des responsables au MESR.
Porteuse des témoignages de leurs ESPE mais aussi de l’ensemble des ESPE ayant communiqué les dysfonctionnements qu’elles rencontrent, cette délégation a défendu l’exigence d’une formation initiale de qualité (volume de formation, amélioration conséquente de la qualité des stages et de leur suivi…) s’appuyant sur un budget suffisant.
S’il y a eu manifestement écoute, les réponses formulées restent en deçà des enjeux.
Les étudiants font l’analyse que la poursuite de la mobilisation est indispensable. Ils appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 12 février, lors de la réunion à Paris du comité de suivi de la mise en place des ESPE.
La FSU, et ses syndicats concernés par la formation des enseignants, soutiennent cette initiative. Ils invitent les étudiants à faire remonter toutes les difficultés et propositions à son observatoire de la formation et à construire partout où c’est possible les mobilisations pour exiger des améliorations immédiates des conditions de formation et demander l’ouverture de discussions pour faire évoluer la réforme de la formation.
Elle invite à signer et faire signer la pétition en ligne « des exigences pour une formation ambitieuse de la réforme de la formation » et à populariser auprès des étudiants les revendications portées.