De nouvelles responsabilités pour la FSU !

Après le rejet de la politique précédente, vient maintenant le plus difficile : revenir sur les dégradations et obtenir des changements dans la durée par des réformes structurelles.

Dans un mauvais contexte économique, pour réduire les déficits publics, le gouvernement s’apprête à soumettre les français à un régime de très grande rigueur. Mais le risque est grand d’installer définitivement la récession. Des ponctions importantes pour les retraités sont envisagées, ainsi que des mesures pour une plus grande flexibilité de l’emploi.

La FSU s’est opposée à la ratification du TSCG européen (traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance). L’alternative à ce traité repose sur la redistribution des richesses, une réforme fiscale d’ampleur intégrant une taxe sur les transactions financières, le contrôle de la finance et la lutte contre la spéculation. Pour la FSU, il importe de lutter contre la rigueur et d’initier les réformes nécessaires pour assurer le financement des services publics et des solidarités :
le service public, une chance, pas une charge !

La FSU s’engage à construire des mobilisations dans nos propres secteurs et au plan interprofessionnel, à mettre en débat une stratégie qui s’inscrive dans la durée et étudie des formes d’action les plus adaptées pour imposer des changements.

La FSU mènera campagne au plus près du terrain (réunions dans les services et les établissements) sur les revendications et les solutions alternatives. Elle saisira toutes les occasions de mobiliser autour de six axes.

1. Les salaires et le pouvoir d’achat des salariés, demandeurs d’emploi, retraités : fin du gel du point d’indice et sa revalorisation, arrêt des politiques indemnitaires qui brouillent les repères collectifs.

2. La lutte contre le chômage, la précarité.

3. Les conditions de travail, les missions et les statuts.

4. La défense des services publics et la lutte contre les inégalités.

5. La défense des droits et des solidarités.

6. La protection sociale (santé, retraites, autonomie) : suppression de la journée de carence, réforme de l’assurance maladie par la mise en place de financements solidaires.

Jacques CHRISTIEN