Bulletin N°2 décembre 2009

S’opposer et imposer d’autres choix

Contre vents et marée, malgré les oppositions et

les refus exprimés par l’opinion publique, le

gouvernement entend maintenir coûte que coûte

le cap fixé par Nicolas Sarkozy.

Dans l’Education Nationale, après avoir supprimé

13 500 emplois supplémentaires à la rentrée

2009, Luc CHATEL prévoit 16 000 nouvelles

suppressions pour 2010 alors que la démographie

scolaire continue d’augmenter.

Les attaques tous azimuts contre les services

publics s’amplifient, avec notamment le projet

de privatisation de la Poste, l’asphyxie de

l’Hôpital ou de Pôle Emploi, le projet de loi sur la

mobilité des fonctionnaires, la poursuite de la

RGPP, …

Les inégalités ne cessent de se creuser : alors

qu’il ne remet nullement en cause le bouclier

fiscal, véritable cadeau aux plus riches, le

gouvernement envisage d’augmenter le forfait

hospitalier, d’amplifier le déremboursement de

médicaments, la suppression de la Taxe

professionnelle …

Malgré les annonces rassurantes sur la reprise la

crise est toujours bien présente et la situation de

l’emploi devient de plus en plus sombre.

Comme si de rien n’était et après avoir reçu des

milliards d’euros de l’Etat qui s’est montré bien

peu regardant sur leur utilisation, les banques

reprennent les mêmes pratiques qui nous ont

menés là où nous sommes !

S’opposer et imposer d’autres choix est une

nécessité portée par la FSU. Malgré les difficultés,

nous ne devons pas nous décourager sur la

possibilité de gagner (c’est ce que veut le

gouvernement) ni sur les problèmes pour trouver

une entente de toutes les organisations syndicales

pour un mouvement d’ampleur.

Nous devons rester combatifs, et inventifs. C’est

pourquoi notre congrès doit être l’occasion de

débattre de la situation économique et sociale

et des actions fortes à engager.

Daniel RAVASIO