Esquivant les vraies raisons du dérapage budgétaire, le gouvernement s’acharne contre les personnels de la Fonction publique :
- instauration de trois jours de carence à coups d’arguments mensongers et d’une prétendue égalité avec le privé
- baisse de 10 % de la rémunération pour les personnels contraints d’être placés en arrêt maladie
- suppression de la GIPA, filet de secours maigre mais réel face aux conséquences de l’inflation sur le pouvoir d’achat
- poursuite du gel de la valeur du point d’indice
- suppressions massives de postes.
Pour justifier ces mesures injustes, le ministre affiche une volonté démagogique de «débureaucratisation». Ce « fonctionnaire bashing » fournit des boucs-émissaires qu’il est aisé de stigmatiser.
Les vraies raisons du dérapage des finances publiques sont à chercher du côté de l’injustice sociale et fiscale sur laquelle sont construits les budgets de la Nation depuis des années.
Les riches s’enrichissent toujours davantage et les autres vivent de moins en moins bien de la rémunération de leur travail, à commencer par celles et ceux qui font au quotidien le service public par leurs seuls conscience et engagement professionnels.
Le projet de budget 2025 n’est pas encore adopté, donc nous pouvons gagner l’abandon de ces mesures injustes et arracher les moyens nécessaires pour le service public et la reconnaissance des personnels de la Fonction publique.
La journée du 5 décembre est une première étape indispensable de mobilisation à laquelle il faudra construire des suites rapides pour faire reculer le gouvernement.
Ça suffit ! Assez de mépris et d’hypocrisie de la part du gouvernement envers les agent·es du service public !
https://nuage.fsu.fr/index.php/s/qr5N53Gb7KFY8iy
Toutes et tous mobilisé·e·s, en grève et dans les manifestations le 5 décembre pour :
- zéro jour de carence et maintien de 100 % du salaire en cas de maladie
- la revalorisation du point d’indice et des carrières par des mesures générales
- le versement de la GIPA en 2024 des créations d’emplois à la hauteur des besoins, permettant d’améliorer les conditions de travail et de redonner les moyens au service public d’assurer ses missions d’intérêt général
- des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques
- l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes