Si la FSU partage la volonté de limiter la propagation éventuelle du virus et de diminuer le nombre d’élèves et de personnels qui risquent d’être contaminés, elle souhaite que les annonces faites par le ministre de l’Education Nationale ne conduisent pas à une rentrée marquée par l’angoisse et les interrogations tant des personnels que des familles. Pour cela l’information la plus large et la plus précise des personnels est nécessaire.
Le ministre a annoncé la publication d’une circulaire en ce sens : la FSU souhaite que cette publication s’accompagne d’une concertation avec les organisations représentatives afin que tous les éclaircissements nécessaires soient apportés et que les dispositions prises tiennent bien compte non seulement des questions que se posent les personnels mais aussi de leur expérience et de la situation spécifique de chaque secteur d’enseignement (fermeture des établissements, continuité pédagogique, santé des personnels….) Elle attend que le ministre de l’Education Nationale et celui de l’Agriculture pour l’Enseignement Agricole prennent des initiatives en ce sens.
Par ailleurs cette pandémie pose de nouveau la question de l’insuffisance du nombre des personnels en charge de la santé des élèves, notamment les personnels infirmiers et met en lumière la faiblesse criante de la médecine de prévention à l’Education Nationale(un médecin de prévention en moyenne pour 18000 agents ! ).
La FSU demande également qu’au delà de l’Education une information et une concertation soient organisées dans chacun des services publics et notamment ceux qui ont vocation à accueillir du public.