Affectés à temps plein sans formation professionnelle préalable et avec une charge de travail supérieure à leurs aînés : ces stagiaires font les frais d’une « réforme » de la formation des maîtres dictée par les suppressions de postes et la négation du métier d’enseignant.
Certes, l’engagement des professeurs et la pression syndicale a permis d’obtenir un léger aménagement puisque ces stagiaires seront a mi- temps jusqu’à la Toussaint. Au moment du passage de témoin, 15 000 élèves de l’académie changeront donc de professeurs générant de nouvelles difficultés. L’objectif de l’action syndicale est que ces jeunes collègues soient à mi-temps pour toute l’année scolaire.
Plus de 150 stagiaires ont participé à ce pique-nique organisé par le SNES, SNEP et SNUEP. Ces syndicats ont, à partir de 10h30, distribué à chaque stagiaire présent le Snes Bretagne spécial stagiaire ainsi que l’agenda. L’initiative a eu une excellente couverture presse : FR3, France Bleue, Ouest France, Le Télégramme, TV Rennes, i-télé.
Les stagiaires ont apprécié le comité d’accueil syndical , comme la proposition du repas. Beaucoup d’échanges et de questions : les stagiaires sont très inquiets sur leurs conditions de stage.
Le mouvement pour unitaire pour refuser le dispositif rectoral en acceptant d’être tuteur (conseiller pédagogique) est massif parmi les enseignants des collèges et lycées de la région.
De nouveaux rendez-vous entre les stagiaires et les syndicats de la FSU ont été fixés.