LA FSU BRETAGNE A RENCONTRE LES PRESIDENTS D’UNIVERSITE

La délégation de la FSU était composée de Pascal Plantard (Snesup), de Jérôme Quéré (Snuipp), de Frédérique Lalys (Snes), de Dominique Le Duff (Snes IUFM), de Valérie Faucheux (Snasub IUFM), de Philippe Guérin (Snesup) et de Jean Luc Le Guellec (FSU Bretagne).

Guy Cathelineau, Président de Rennes 1, n’était pas disponible mais une rencontre avec lui aura lieu prochainement.

Les échanges ont donc eu lieu avec Eric Martin (Président de l’UBS), Marc Gontard (Président de Rennes 2) et Pascal Olivard (Président de l’UBO).

Cette rencontre avait pour objet la formation des enseignants : après le constat d’une convergence sur le caractère négatif de cette réforme, de nombreux points liés aux prochaines perspectives ont été abordés.

Le débat a porté sur la proposition de la FSU de créer un groupe de travail paritaire inter universités de Bretagne. L’objectif est de faire prévaloir une logique de coopération en lieu et place d’une concurrence entre les universités. Concurrence qui serait dévastatrice pour la qualité de la formation des enseignants.

Cette proposition a été accueillie favorablement par les trois présidents.
De nouvelles discussions doivent avoir lieu pour approfondir la possibilité de mise en oeuvre d’une telle proposition.

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Vous trouverez ci-dessous, la proposition que met en débat la FSU Bretagne :

Projet (ouvert et à débattre) de groupe de réflexion académique sur la Formation des Enseignants en Bretagne

En analysant la stratégie gouvernementale et le mouvement social de 2009 dans l’éducation, la FSU Bretagne considère que la refonte actuelle de la formation des enseignants (FdE) s’est durablement enlisée, entre autre, par l’absence de dialogue ouvert et paritaire autour de ce sujet. L’intérêt des familles, des étudiants et de tous les personnels des universités réside dans la nécessité de réfléchir à une formation des enseignants régionale et coordonnée. Il nous faut éviter la mise en concurrence des universités bretonnes qui pourrait, à terme, avoir comme conséquence l’émiettement des formations disciplinaires et l’éclatement du potentiel de formation professionnelle de l’IUFM de Bretagne. Le risque est très grand d’un paysage incohérent.

Suite aux arrêtés du 28 décembre 2009 fixant les modalités d’organisation des concours des enseignants et des personnels éducatifs ainsi qu’à la circulaire n° 2009-1037 relative à la mise en place des diplômes nationaux de master ouverts aux étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement, la FSU Bretagne ne peut que constater, pour s’en féliciter, les grandes convergences d’analyses entre la CPU et notre fédération, déjà exprimées dans le vote du CNESER du 21 décembre. Pour traduire dans les faits ces convergences, la FSU Bretagne propose aux Présidents des quatre universités de Bretagne la mise en place rapide d’un groupe de réflexion académique sur l’offre de formation des enseignants. Il est nécessaire de rétablir le dialogue entre les équipes de pilotage de l’offre FdE dans les universités, les équipes pédagogiques des UFR et de l’IUFM et les syndicats enseignants.

Le gouvernement renvoie régulièrement les universités à leur autonomie (toute relative). Dans le cadre régional, la FSU souhaite soutenir le travail coopératif engagé sur ce sujet par les 4 universités avec l’IUFM et l’enrichir par les débats et les réflexions des syndicats les plus représentatifs du monde enseignant. Ce groupe est ouvert aux autres syndicats sur la base de la représentativité au CTPA. Jusqu’à mars, dans l’urgence imposée par le Ministère, il devra se réunir 2 h tout les quinze jours. Il sera composé de 12 représentants des Universités bretonnes et de 12 délégués syndicaux (2 représentants des étudiants et, conformément à la composition du CTPA représentative des personnels concernés par la FdE : 6 FSU, 1 Sgen, 1 Unsa, 1 Sud, 1 FO

Ce groupe contribuera à la définition :

De l’architecture commune des masters FdE de Bretagne,

De l’organisation des stages et de la professionnalisation enseignante,

Des missions de l’IUFM ,

Pour les étudiants échouant aux concours : établir une première cartographie des masters proche du champ de l’enseignement et entamer une réflexion sur des principes de passerelles entre les nouveaux masters FdE et ces autres masters (masters recherche ou professionnel, au niveau M1 et/ou M2).