La mobilisation aux Antilles reste toujours forte et le mouvement commence dans les autres DOM ;or gouvernement et patronat refusent de prendre leurs responsabilités et de répondre clairement et positivement aux revendications afin de mettre fin au conflit. La FSU apporte son plein soutien à ses sections départementales et aux revendications portées par le mouvement dans l’unité.
Elle dénonce fermement de premières tentatives de répression ; elle met en garde les pouvoirs publics contre la tentation du pourrissement et les appelle à mesurer l’ampleur de la mobilisation. Les revendications portant sur la hausse des salaires, la diminution de la précarité, la baisse des prix, la priorité à l’éducation et la formation doivent obtenir des réponses positives et immédiates.
La FSU exige que soit discuté un véritable plan d’urgence pour l’Outre-Mer. Ce plan d’urgence doit inclure une amélioration qualitative et quantitative de l’ensemble du système éducatif permettant aux jeunes antillais de pouvoir accéder à tous les niveaux de qualification, la situation étant, à cet égard, bien plus mauvaise qu’en métropole.
La FSU souhaite une expression unitaire du mouvement syndical français et appelle d’ores et déjà les personnels à exprimer leur solidarité à chaque fois que possible.