Rassemblement devant le Conseil Général, le mercredi 23 octobre à 12 heures, à l’appel du collectif de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers auquel appartient la FSU 22.

Il y a URGENCE : des jeunes scolarisés dans la région briochine, mineurs ou jeunes adultes (car déclarés comme tels par des tests « médicaux » *) sont potentiellement mis à la rue pendant les week ends et les vacances scolaires.

Pendant les cours, les jeunes sont pour l’instant scolarisés et logés en internat.

Mais aucun hébergement n’est assuré les week ends et vacances scolaires ! Une nécessaire solidarité a amené certain-es citoyenn-nes à prendre individuellement en charge ces jeunes le week end et pendant les vacances scolaires. Tandis que le Conseil Général et la préfecture regardent ailleurs au même moment…

Lors d’une réunion d’étude au cas par cas qui a suivi le jeudi 10 octobre, il nous avait été donné un délai de réponse d’une semaine, ce qui aurait permis d’assurer les conditions d’une bonne scolarisation.

Chercherait-on à profiter des vacances pour jouer la montre et calmer le jeu ?

Voici le message envoyé ce soir lundi 21, dans l’urgence, au président du conseil général.

Le collectif de soutien aux Mineurs Isolés Etrangers (MIE) – auquel appartient la FSU 22 – a décidé d’un rassemblement le

mercredi 23 octobre à 12 heures



Merci de relayer le plus largement possible l’information.

On peut et on doit gagner !


* Rappelons que des représentants du collectif de soutien aux mineurs isolés avaient déjà participé le vendredi 4 octobre 2013 à une table ronde réunie par le président du Conseil général en présence du préfet et de représentants des services, table ronde obtenue de haute lutte grâce ax actions répétées du collectif.

Monsieur Claudy Le Breton, Président du Conseil général, y avait tenu à peu près le discours suivant avec l’aval de Monsieur le préfet des Côtes-d’Armor : chaque cas serait étudié dans un délai assez bref (une semaine ou deux), pour qu’en définitive chaque jeune (mineur isolé ou jeune adulte) puisse être pris en charge soit par le Conseil Général, soit par la préfecture.

* S’agissant de la fiabilité des tests médicaux, la marge d’erreur s’inscrit dans une fourchette d’un an et demi à deux ans : ce qui laisse entendre qu’on peut être âgé de 16 ans et 6 mois et être déclaré majeur de façon avérée selon les termes de l’administration !


Courrier envoyé au Président du Conseil Général

des Côtes-d’Armor

Monsieur le Président du Conseil Général des Côtes-d’Armor

Nous avions eu l’occasion d’évoquer, lors d’une table ronde Vendredi 4 octobre, le sort des jeunes scolarisés dont la minorité a été contestée.

Nous demandions que leur cas soit réexaminé, de manière à leur assurer les conditions d’une bonne scolarisation. Lors de la réunion d’étude au cas par cas qui a suivi Jeudi 10 octobre, il nous avait été donné un délai de réponse d’une semaine, pour régler au mieux les problèmes restés en suspens.

A ce jour, nous n’avons aucune nouvelle de vos services, et ces jeunes restent à la rue, sans autre ressource que la solidarité citoyenne.

C’est pourquoi nous appelons à un nouveau rassemblement devant le Conseil Général, Mercredi 23 octobre à 12 heures, et sollicitons une audience pour évoquer à nouveau ces problèmes.

Le collectif citoyen