La FSU et le SNES ont toujours comme pour le collège d’Elven été présents au côté des défenseurs du Service Public d’Education. Le collectif a contacté le SNES Morbihan pour appeler à les soutenir lors du vote du conseil communautaire ayant pour objet de donner un mandat au maire ou non afin de lancer une procédure pour trouver un terrain de construction à un hypothétique futur lycée public. Ce conseil communautaire s’est tenu jeudi 23 octobre en soirée. La région Bretagne par un écrit du président de Région avait fait savoir qu’elle était partante pour financer ce nouveau lycée Public. Problème : les défenseurs de l’école confessionnelle catholique ont organisé une manifestation contre le lycée Public au motif de la « préservation de l’emploi ». Malgré une faible mobilisation, les médias ont fortement relayé cette manifestation. L’enjeu premier était d’être présents en nombre, les partisans de l’école confessionnelle impliqués ouvertement contre le lycée Public, réunissant aussi leurs troupes.
A l’arrivée sur la place de la mairie vers 18h30, déjà les partisans du lycée Public étaient en force, la FSU était représentée par des militants du SNES et du SnuActe-fsu. Quelques militants de Solidaires, absence de la CGT, de la CFDT, de l’UNSA, du SNALC, de FO….. Des représentants du Front de gauche, seule organisation politique affichée, des parents d’élèves, leurs enfants. Absence de drapeaux de la FCPE, absence de drapeaux de la PEEP. D’ores et déjà la mairie était occupée, salle de réunion, pleine, escalier plein…. Présence importante des forces de l’ordre, mais ambiance calme, courtoise entre les différents protagonistes. Le collectif avait prévu de fournir des autocollants OUI aux sympathisants de l’école Laïque, un défilé d’une 20 aine de partisans anti lycée Public est arrivé, une pancarte « Préservons nos emplois… », d’autres partisans du privé à proximité de la salle de réunion. Très vite , la consommation des autocollants OUI a montré une écrasante majorité des militants laïques / aux anti Lycée Public , créant un impact psychologique d’entrée que certainement les votants du conseil communautaire ont dû intégrer. Bref, une première victoire celle de la présence laïque majoritaire avant le vote.