Ce matin les personnes vivant au campement des Gayeulles ont été réveillé.e.s par un important dispositif policier. Censé réaliser « un recensement » en vue de solutions d’hébergement, le dispositif constitué de 12 fourgons de CRS et d’une dizaine de véhicules de gendarmerie apparaît totalement démesuré. Il a plongé tout le monde dans l’angoisse, en particulier les 61 enfants présents. Pendant plus de deux heures, le campement a été encerclé, empêchant les exilé.es de sortir et tenant à distance les soutiens, et empêchant les enfants de se rendre à l’école.

Vous lirez ci-dessous le communiqué de la FSU 35 qui a interpellé directement les représentants de l’État afin que le droit à l’école des enfants soit respecté.

Depuis des semaines l’ensemble des organisations impliquées dans l’aide aux exilé.es des Gayeulles ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur les conditions de vie indignes dans ce campement. Le contrôle d’identité en force et le « nassage » du campement ne sont pas la réponse de l’État que nous attendons !

La FSU demande que les enfants et leurs familles ne soient pas mis en situation d’insécurité et qu’ils puissent tou.tes bénéficier d’un accueil digne.