Depuis des mois, les mobilisations, soutenues massivement par l’opinion, rassemblent des millions de salariés, jeunes, chômeurs, retraités qui n’ont eu cesse de dénoncer les choix économiques et sociaux de ce gouvernement en matière de retraites mais aussi d’emplois et de salaires. Face à un gouvernement qui entend poursuivre ses « réformes », qui multiplie les passages en force anti-démocratiques, ils continuent aujourd’hui à revendiquer d’autres choix pour plus de justice sociale.

La loi relative aux retraites reste inacceptable. La FSU demande son abrogation, l’ouverture d’un grand débat public et de réelles négociations pour d’autres mesures nécessaires à la sauvegarde et au développement des retraites par répartition et du code des pensions.

Dans ce contexte, le budget 2011 est marqué par la rigueur et l’injustice sociale. La baisse des dépenses de l’Etat annonce des coupes violentes dans les dépenses publiques en terme d’emploi et de crédits de fonctionnement.

Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, la diminution des postes, entraîne une diminution des recrutements, prive des milliers de jeunes de perspective d’emploi public, augmente encore la précarité, met en cause les missions mêmes de service public, entraîne une dégradation des conditions de travail des personnels et des services rendus aux usagers.

Déjà lourdement touché par la réforme des retraites, les fonctionnaires, les agents des services publics voient leur situation se dégrader.

Alors que la réforme des retraites ampute leur pouvoir d’achat, les traitements de la Fonction publique accusent un retard de plus de 9% sur les prix depuis 2000, le gel de la valeur du point d’indice en 2011, et très vraisemblablement en 2012 et 2013, va aggraver encore la situation.

Moins de moyens, moins d’effectifs, moins d’emploi, moins de salaires, moins de retraites ! Plus que jamais nous sommes déterminés à défendre les personnels et la qualité du service public afin de contribuer à davantage de justice sociale et de solidarités.

Retraites, emploi, salaires, ce sont ces revendications qu’ont porté dans cette nouvelle journée nationale d’action, les salariés du public, avec ceux du privé, pour davantage d’égalité, de justice et de progrès social pour tous !

Dans un contexte d’atteintes au droit du travail, à la protection sociale, d’aggravation de la politique sécuritaire, la FSU continue à agir unitairement avec l’ensemble des salariés et des organisations syndicales pour faire entendre d’autres choix économiques et sociaux.


Communiqué FSU
Les Lilas, le 10 novembre 2010

La promulgation dans la précipitation et en pleine nuit de la réforme des retraites montre combien le président de la République craint le mouvement social. Il veut en finir vite avec le dossier des retraites car il sait sa réforme massivement contestée.

Il veut aussi effacer la censure exercée par le Conseil Constitutionnel sur la réforme de la médecine du travail mais la promulgation de la loi ne change pas son caractère injuste et inefficace.

La réalité sociale demeure. La loi pénalise particulièrement les agents de la Fonction Publique. Elle reste inacceptable ; la FSU demande son abrogation, l’ouverture d’un grand débat public et de réelles négociations pour d’autres mesures nécessaires à la sauvegarde et au développement des retraites par répartition et du code des pensions.

La FSU continuera à agir avec les personnels dans le cadre de l’intersyndicale.

D’ores et déjà, elle appelle les personnels à faire du 23 novembre prochain, un rendez-vous social national majeur pour les retraites, l’emploi et les salaires


Aujourd’hui encore, les manifestations de salariés, du public comme du privé, chômeurs, jeunes, retraités… partout en France contre la réforme des retraites ont été importantes. Personne n’oublie que même votée, cette loi porte à 62 ans l’âge de la retraite et à 67 ans celui du taux plein, fait porter les efforts financiers essentiellement sur les salariés et allonge la durée de cotisation. Si ce texte devait être promulgué, il provoquerait des régressions sans précédent pour tous les salariés. C’est injuste pour tous et inacceptable !

La FSU demande au Président de la République de ne pas promulguer cette loi !

Dans un contexte de réduction d’emploi et de gel des salaires, les fonctionnaires sont particulièrement pénalisés par cette réforme. Les jeunes ne sont pas non plus épargnés car non seulement cette loi n’assure pas l’avenir de leurs retraites mais elle crée un nouvel obstacle à leur insertion professionnelle.

Aujourd’hui tous : salariés, chômeurs, jeunes, retraités… ont bien compris qu’une alternative à cette loi en termes d’emploi, de financement, de reconnaissance de la pénibilité au travail, de réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, de prise en compte des années d’étude… est crédible, possible et indispensable. C’est pourquoi la FSU est déterminée à poursuivre le travail unitaire de propositions et d’actions avec tous les personnels.

La détermination reste forte face à cette loi et au refus de dialogue social. Le gouvernement qui a perdu la bataille d’opinion aurait tort de penser qu’il en a terminé avec la question des retraites. Ce qui a été massivement jugé injuste, inefficace et inacceptable avant le vote du projet de loi au parlement, le reste toujours après.

La FSU s’engage à continuer de combattre cette réforme pour imposer des mesures justes, solidaires et pérennes.

Elle appelle les personnels à débattre des conditions de poursuite du mouvement et à participer toujours plus nombreux aux actions unitaires engagées localement.

La promulgation de la loi n’arrêtera pas le profond mouvement qui s’est développé dans notre pays. D’ores et déjà un nouveau rendez-vous national de mobilisation est fixé pour la semaine du 22 novembre. La FSU contribuera à faire de cette nouvelle journée nationale d’action, un rendez-vous social majeur pour la défense des retraites et pour l’emploi, le pouvoir d’achat et contre la précarité qui impactent aussi le financement des retraites.


Archives

Côtes d’Armor

- Dinan : 10h30 Esplanade de la Résistance (derrière la Mairie).

- Guingamp : 10h30 Place de l’Échiquier.

- Lannion : 11h Parking de la Poste.

- Saint-Brieuc : 10h30 Place de la Liberté.

Morbihan

– Vannes 10 h 00 La Rabine

- Lorient 10 h 00 Place de la Mairie

- Auray 10 h 00 Place du Loch

- Pontivy 10 h 00 La Plaine

- Ploërmel 10 h 00 Mairie

- Belle-Ile en mer 10 h 30 Embarcadère

- Groix 11 h 00 les Halles

Ille et Vilaine

- RENNES : 10h 30 avenue Janvier

- FOUGERES : 10h 30 sous préfecture

- REDON : 10 h 30 sous préfecture

- ST MALO : 10 h 30 ancienne gare

- VITRE : 10 h 30 place de la gare

Finistère

Manifestations à 14H30

Brest : Place de la Liberté

Carhaix : centre ville

Morlaix : Place de la Mairie

Quimper : Place de la Résistance

Quimperlé : Coat Ker

ILE DE BATZ

rassemblement 15h place de l’église


Pas de vacances pour les retraites !

Les vacances scolaires n’ont pas marqué de répit contre la réforme des retraites ! Partout en France, les actions se sont poursuivies : blocages, manifestations départementales, grèves…

Et si le Parlement vient de se prononcer sur ce texte de loi dicté par l’exécutif, la journée d’aujourd’hui montre la détermination des salariés, des jeunes, des chômeurs et des retraités à ne pas se laisser imposer cette réforme adoptée au terme d’une procédure accélérée, s’exonérant d’un débat approfondi avec les organisations syndicales et au mépris de l’opposition qui s’exprime fortement dans le pays depuis plusieurs semaines appuyée par une majorité de la population,

Le texte porte à 62 ans l’âge de la retraite et à 67 ans celui du taux plein. Il fait porter les efforts financiers essentiellement sur les salariés. Cette réforme est injuste pour tous. Elle est particulièrement pénalisante pour les fonctionnaires. Les jeunes ne sont pas épargnés car loin d’assurer l’avenir des retraites, ce projet crée un nouvel obstacle à leur insertion professionnelle et vise à convaincre tout un chacun de se tourner vers l’assurance privée.

Mais ce que les salariés du public et du privé, les jeunes, les chômeurs et les retraités ont jugé injuste, inefficace et inacceptable avant le vote du projet de loi au parlement, le reste après ce vote. C’est pourquoi la FSU demande au Président de la république de ne pas promulguer cette loi et d’ouvrir de réelles négociations pour une autre réforme des retraites.

Car il existe bien une alternative à cette réforme en termes d’emploi, de financement, de reconnaissance de la pénibilité au travail, de réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, de prise en compte des années d’études…C’est bien ce qu’ont compris et ce que demandent des millions de salariés depuis des semaines.

La FSU s’engage à continuer à combattre cette réforme et imposer des mesures justes, solidaires et durables. Elle poursuivra le travail de propositions et d’actions sur l’emploi, le pouvoir d’achat et la précarité qui impactent le financement des retraites.

Le gouvernement aurait tort de penser qu’il en a terminé avec la question des retraites ! Le vote de la loi n’arrêtera pas le mouvement profond qui s’est développé dans notre pays, au cours duquel la FSU a appelé à étendre et généraliser grèves et manifestations.

La FSU appelle les personnels à débattre sur les lieux de travail des conditions de poursuite du mouvement en préparant les prochaines échéances de mobilisation nationale.

Elle les appelle à participer toujours plus nombreux aux actions unitaires engagées et déterminées localement et massivement aux manifestations du samedi 6 novembre.