Budget primitif 2012 du conseil régional : intervention de la FSU sur la mission II « développement économique ».

INTERVENTION DE CLAUDINE LEMASSON – FSU BRETAGNE –

Mission II
Programmes 224, 231et 232

Dans le programme 224, la Région affirme que le principal moteur de l’activité économique d’un territoire est la dynamique de ses entreprises : en résultent différentes actions soutenues par le conseil régional. Nous ne pouvons que nous féliciter de différentes initiatives prises dans ce sens.

Par contre, la FSU constate que ce soutien ne concerne qu’une partie des acteurs économiques puisque les salarié-es sont exclu-es de l’ensemble des dispositifs. Ils doivent faire partie intégrante des réflexions, des débats et des prises de décision. Accompagner l’essor économique de la région doit être l’affaire de toutes et de tous, la région en ressortira gagnante tant sur l’aspect économique, social, environnemental que démocratique.

Cette analyse vaut tout autant pour le chapitre « innovation » du projet du budget de la région Bretagne. La région soutient différents acteurs, afin de promouvoir l’innovation, là encore les salariés ou leurs représentants ne sont pas associés aux travaux en cours. La Région s’est engagée dans l’agenda 21, aussi, afin d’en respecter toute la dimension, La FSU propose d’intégrer systématiquement le développement durable sur les 3 aspects : justice sociale et solidaire, écologie et économie.

Nous sommes attentifs aux orientations politiques prises par la région dans le programme 231, et à son soutien à l’agriculture biologique. Il serait toutefois souhaitable que le rapport sur celle-ci la distingue de l’agriculture herbagère.

Nous soulignons également que ce programme n’aborde pas le fonctionnement de la filière dans toute sa dimension. L’agriculture et l’agro-alimentaire occupent une place très importante de l’activité économique de notre région. Le Développement durable doit prendre en compte tout ce qui touche l’activité économique, l’environnement mais aussi le social. Afin de respecter cet engagement, le Conseil régional ne peut faire l’impasse sur le salariat et les conditions de travail dans ce secteur.