Page 1 : Edito

Page 2 : AVS/EVS et grève du 27/09

Pages 3 et 4 : Forcément politique

Page 4 : Stage FSU, retraités

Pas de répit pour l’action !

Sur fond de libéralisme, nous subissons tous depuis 4 ans la fameuse règle du un sur deux (non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite), le seul remède pour réduire le déficit budgétaire de la France !

Les divers cadeaux à la classe aisée n’ont pas permis d’améliorer la compétitivité de l’économie française : avantages fiscaux considérables et plus récemment allègement de l’ISF. En prime, juste avant l’été, on projetait de diminuer les droits des bénéficiaires du RSA.

Les manipulations sur la bourse en plein mois d’août et ses graves conséquences laissent présager de sombres perspectives. Pour satisfaire les agences de notation, « il faudra tailler encore plus dans les dépenses publiques », nous dira-t-on. Et pour l’augmentation des recettes de l’Etat, que fera-t-on ? Sans refonte du système financier, bourse et banques, et sans réforme profonde de la fiscalité, les peuples européens continueront à souffrir.

En France, la RGPP et les nombreuses suppressions de postes qui s’ajouteront à la longue liste des années précédentes contribueront à dégrader encore plus nos services publics. Finie la solidarité, à l’usager de payer !

Le président de la République a déclaré vouloir rompre avec la logique des suppressions de classes dans l’Education Nationale. Faut-il y voir une crainte de l’opinion publique à l’approche des échéances électorales ?

Sans doute aussi est-ce le résultat des luttes menées au printemps ! Pourtant, le budget 2012 prévoit toujours autant de suppressions, même dans l’Education Nationale.

Partout dans le monde, les peuples se soulèvent, et en particulier la jeunesse, pour réclamer une plus grande justice sociale. Dans un contexte de rentrée qui s’annonce riche en mouvements sociaux, peut-on se résigner en acceptant toutes ces dégradations ? Avons-nous d’autre alternative que de poursuivre notre combat ?

Même si les avancées sont encore bien minces, l’action finit par payer, le ministère a été contraint d’annoncer une augmentation du nombre de places aux concours d’accès au métier d’enseignant. Au sein de l’intersyndicale, la FSU travaille sans relâche pour construire dans l’unité la plus large des actions à la hauteur des enjeux. Il est essentiel pour nous de saisir de toutes ces occasions pour mettre en avant nos revendications.

Nous devons nous mobiliser massivement contre cette mauvaise politique et exiger d’autres choix pour les services publics ? Aussi, le 27 septembre, nous serons tous en grève pour défendre notre école publique.

Jacques Christien