La bataille contre la privatisation d’Aéroports de Paris est engagée. Elle concerne la société toute entière. C’est une bataille pour la démocratie car il va revenir à toutes et tous de pouvoir décider si un référendum est organisé. C’est aussi une bataille contre les privatisations et pour la préservation et le développement des biens communs et pour les services publics. C’est également un combat pour la sauvegarde de l’environnement et pour la transition écologique car rien ne serait pire que laisser les clefs du transport aérien aux intérêts privés.

Depuis des années la privatisation des biens publics se fait à marche forcée. Des entreprises assurant des services publics sont vendues à des intérêts privés. Ignorant des objectifs sociaux et environnementaux de long terme, elles en profitent pour augmenter leurs prix, au détriment des usagers. Elles les transforment en machines à produire des dividendes pour les actionnaires, privant les finances publiques, et donc les services publics, de sommes considérables. Le scandale de la privatisation des autoroutes, celle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, impulsée par l’actuel président de la République lorsqu’il était ministre, en sont de tristes exemples.

Outre les aéroports, la Française des Jeux, Engie, l’Office National de la Forêt, les barrages hydroélectriques, les ports, les routes nationales etc. sont les nouvelles cibles. Alors que les hôpitaux publics sont au bord de l’explosion, que des services hospitaliers, des lignes ferroviaires et des bureaux de postes ferment, que les services publics s’éloignent des usagers, que le statut de la Fonction publique est démantelé, que les administrations et les entreprises publiques sont de plus en plus gérées comme des entreprises privées avec pour seul critère la rentabilité financière, au détriment de la satisfaction des besoins sociaux de toute la population !

La bataille contre la privatisation d’AdP est engagée : après des luttes syndicales importantes, plus de 200 parlementaires ont été à l’initiative du processus de référendum d’initiative partagée.

Compte tenu de l’impératif de la procédure institutionnelle, qui exige qu’il y ait 4,7 millions de signatures de citoyen.nes, et qui exclut toutes celles et ceux qui vivent ici et n’ont pas le droit de vote, la FSU est engagée pour donner à cette campagne l’ampleur nécessaire et impulsons une dynamique de rassemblement. Il s’agit d’en faire notre affaire à tou.tes ! Une coordination de mouvements et d’organisations syndicales, associatives et politiques contre la privatisation d’Aéroports de Paris et plus largement contre les privatisations, pour les services publics et les biens communs.

En Bretagne comme ailleurs, les militant.es de la FSU sont nombreux à être engagé.es dans des comités locaux pour diffuser cet appel et populariser la démarche, ceci en dépit des conditions désastreuses de recueil des signatures imposées par le pouvoir. 

Localement différentes initiatives sont lancées  avec la constitution de « bureaux de vote de rue », des conférences-débats publiques, des affiches, tracts, argumentaires divers, que nous mutualiserons au niveau national. Renseignez-vous auprès de vos sections départementales  FSU.


Pour signer en ligne la demande de référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1