Paris, le 21 octobre 2011

COMMUNIQUÉ ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES

FORTE PROGRESSION NATIONALE ET ACADÉMIQUE DU SNUEP-FSU DANS LES CAP

Pour le SNUEP-FSU, les élections professionnelles sont un moment de démocratie qui doit permettre aux Professeurs de Lycée Professionnel de s’exprimer très massivement. Le bilan que le SNUEP-FSU fait des élections de 2011 est dramatique : 20 % de votes en moins à la CAPN par rapport à 2008 ! Cette chute de la participation est de l’entière responsabilité du ministère qui, en imposant le vote électronique dans l’éducation nationale, a empêché des milliers de PLP de participer à ces élections.

Dans ces circonstances, du fait de la baisse des votant(e)s, tous les syndicats ont perdu des voix. Le recul est significatif pour 3 d’entre eux : – 25,5 % pour le Sgen, – 28,5 % pour la CGT et – 46,6 % (passant de 14 618 à 6 810 voix) pour le Snetaa-FO alors que le SNUEP-FSU ne perd que 8,8 % des voix.

En fait, Le SNUEP-FSU est le seul à progresser significativement passant de 11,6 % à 15,5 % des votes exprimés. Il gagne 16 sièges dans les académies (Besançon, Bordeaux, Caen, Clermont-Fd, Dijon, Guyane, Lille, Limoges, Montpellier, Nice, Orléans-T, Reims, Rennes, Toulouse) et arrive à gagner un deuxième siège en CAPN.

Le SNUEP-FSU remercie particulièrement les collègues d’Action et Démocratie qui ont fait le choix de la FSU, et du SNUEP, à Bordeaux et Toulouse, et qui permettent à ces 2 académies de progresser fortement. En CAPA à Bordeaux le SNUEP-FSU gagne 2 sièges et à Toulouse 1 siège. La dynamique et la progression du SNUEP-FSU sont irréversibles et les mandats que nous défendons sont reconnus par les collègues.

Il remercie aussi les personnels qui lui ont fait confiance, tou-tes les militant-es qui ont mené campagne.

Depuis 2007, le SNUEP-FSU s’est opposé à la généralisation du Bac Pro 3 ans qui a des conséquences très lourdes sur la réussite des élèves, et sur nos conditions de travail. Les organisations syndicales signataires de cette réforme (SNETAA-FO et SGEN-CFDT) ont été sanctionnées. C’est bien la preuve que les PLP veulent une toute autre politique pour la voie professionnelle initiale publique laïque sous statut scolaire. M. Châtel doit l’entendre et doit immédiatement arrêter la casse du service public de la formation professionnelle initiale sous statut scolaire, qu’il organise depuis son arrivée au ministère de l’EN.

Le SNUEP-FSU compte bien s’appuyer sur cette représentativité renforcée pour continuer à défendre toujours plus efficacement l’enseignement professionnel public et ses personnels.

Le Secrétariat national